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dimanche 29 mai 2016

L'Alpagueur de Philippe Labro (1975)



L'Alpagueur, c'est un homme chargé par les hommes d'une organisation secrète, d'agir dans l'ombre des autorités afin de mettre fin aux agissements des criminels en tous genres. Pour sa nouvelle mission, l'inspecteur Doumecq le charge de faire tomber le commissaire Gavarni, flic pourri et grand bonnet d'un réseau de prostitution qui s'est étendu à un niveau international.
L’épervier, c'est Gilbert. S'il travaille officiellement pour une grande compagnie aérienne, il agit dans l'ombre dans le but exclusif de voler les banques. Il s'est surtout fait connaître dans la presse pour être l'auteur de nombreux assassinats. Non seulement il tue les employés des banques qu'il dévalise, mais également ses complices qu'il va chercher parmi les délinquants.

Les autorités étant impuissantes à tenir en échec le criminel, l'inspecteur Doumecq fait une fois de plus appel à l'Alpagueur afin de mettre un terme aux agissements de l’épervier. Et pour cela, il se fait enfermer dans une prison où est retenu prisonnier le jeune Costa Valdes qui n'est autre que l'un des complices passés de l’épervier auquel il a réussi miraculeusement à échapper. Profitant de son séjour en prison, l'Alpagueur va sympathiser avec Costa et en profiter pour faire tomber un certain Salicetti qui depuis des années organise contre de l'argent, des évasions...

Pendant des années il a chassé les fauves les plus dangereux du monde. Un jour il m'a dit: "Le seul animal intéressant qu'il me reste à chasser, c'est l'homme..." 
L'inspecteur Doumecq          

On sent derrière le scénariste et le réalisateur de L'Alpagueur, l'écrivain. En effet, Philippe Labro, aidé de Jacques Lanzman pour l'adaptation du scénario et l'écriture des dialogues, aurait pu se contenter d'une chasse à l'homme entre deux hommes solitaires dont la principale similitude de caractère est de manœuvrer toujours dans l'ombre, l'un travaillant non-officiellement pour la police, le second se débarrassant sans scrupules de ses complices. Mais plus que cette traque efficace, le cinéaste abreuve son long-métrage de scènes ayant ou non un quelconque rapport avec le sujet principal de L'Alpagueur.

Entre la scène durant laquelle Jean-Paul Belmondo se charge de faire arrêter des trafiquants de drogue à Rotterdam, celle durant la quelle il démasque un commissaire corrompu jusqu'à la moelle, celle où il fait tomber le prisonnier d'une geôle presque totalement sous son emprise, et la traque dont fait l'objet l’Épervier, le film n'est jamais avare en terme de situations et d'action. Le scénario, habillement mené, ira même jusqu'à introduire une scène durant laquelle l'Alpagueur sera confronté à un certain Spitzer lors d'une mémorable action située dans une ferme. Spitzer... l'homme justement à la tête du réseau de trafic de drogue démantelé au tout début du film. La boucle est donc blouclée.

Enfin presque, puisque l'on a droit à un excitant final entre notre Bebel national et l'excellent Bruno Cremer qui pour l'occasion, campe un Épervier impressionnant de part sa stature, son timbre de voix, et cette habitude qu'il a de nommer ses complices, « Coco ». Aux côtés de ces deux grands interprètes, on retrouve Patrick Fierry, Victor Garrivier, Claude Brosser, ou encore Jean-Pierre Jorris.. L'Alpagueur est un excellent Belmondo, dans la veine de ce qu'il a interprété de mieux dans les années 70-80...


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