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mardi 18 octobre 2016

I Was a Teenage Werewolf de Gene Fowler Jr. (1957)



Non, vous ne rêvez pas, il ne s'agit pas d'un simple homonyme. Le Michael London de de I Was a Teenage Werewolf datant de 1957 et réalisé par le cinéaste américain Gene Fowler Jr. est bien celui de la cultissime série télévisée La Petite Maison dans la Prairie qui berça notre enfance et toutes celles qui ont suivi. Des idées naissent comme ça, spontanément. Mais comme elles sont généralement trop nombreuses, il faut faire le tri. En jeter certaines pour n'en conserver que les plus originales. C'est ainsi que naît à ce moment très précis, un nouveau cycle dont l'intitulé laisse entendre qu'il mettra en avant des œuvres cinématographiques ayant pour interprète l'un des acteurs emblématiques de la série créée par Michael Landon. Et puisqu'il fallait bien commencer quelque part, j'ai choisi ce film fantastique le mettant en vedette. Et même si I Was a Teenage Werewolf est en comparaison de La Petite Maison dans la Prairie, presque vingt ans plus vieux qu'elle, on reconnaît aisément ce héros qui campa durant plusieurs années le célèbre rôle de Charles Ingalls.

Comme l'indique le titre, I Was a Teenage Werewolf est donc une œuvre nous contant les méfaits de Tony, un jeune adolescent déployant une grande violence lorsqu'il est contrarié. Impulsif, sanguin, lorsqu'il est hors de lui, personne ne peut le contrôler. Pas même sa petite amie Arlene qui tente de le convaincre de suivre une thérapie auprès du Dr. Alfred Brandon. Jusqu'au jour où Tony sent qu'il est allé trop loin. Lors d'une soirée entre copains, il frappe un camarade et bouscule Arlene.
Le jeune fini donc par accepter de rendre visite au Dr. Brandon mais celui-ci, plutôt que de tenter de guérir Tony, va choisir de l'utiliser lors d'une expérience visant à faire régresser l'espèce humaine à ses origines. L'expérience est une réussite pour le Dr. Brandon. Mais pas pour Tony, lequel va être victime d'un sort terrible le transformant en un loup-garou encore plus violent que l'adolescent dans son état physique d'origine. Un soir, il tue un jeune homme dans les bois. Puis c'est au tour d'une étudiante de tomber sous ses griffes. La traque contre la bête commence alors...

Le Michael London de I Was a Teenage Werewolf est bien différent de celui de La Petite Maison dans la Prairie. On a affaire à un jeune adolescent violent, n'admettant pas la moindre contrariété. Ce film a lancé la carrière de l'acteur qu'on a pu alors retrouver par la suite dans la série Bonanza. Traqué comme une bête après deux bons tiers de métrage, la créature est immédiatement identifiée comme un monstre qu'il faut éliminer. A l'instar de la créature du Dr. Frankenstein, celle du Dr. Brandon n'a pratiquement aucune chance face à la virulence des médias, de la police et des habitants de la ville ; Seule Arlene semble encore éprouver une certaine empathie envers Tony. Tout comme le propre père de l'adolescent, interprété ici par l'acteur Malcolm Atterbury que l'on retrouvera dans l'épisode 13 de la sixième saison de La Petite Maison dans la Prairie : La Révolte.

Petit film de loup-garou sans prétention, le film de Gene Fowler Jr. Propose une alternative au mythe. En effet, la créature de I Was a Teenage Werewolf ne se réveille non pas lors de la pleine Lune mais une fois que Tony est victime d'une forte contrariété. C'est ainsi que la bête peut s'éveiller en lui à n'importe quelle heure de la journée comme c'est le cas lors du meurtre de l'étudiante dans le gymnase. Le film n'est pas si mal après tout, sa principale qualité demeurant dans le fait que le rythme est assez soutenu et que les acteurs et actrices jouent plutôt bien.
Notons enfin que durant l'un des épisodes de la saison quatre de la série Les Routes du Paradis (savamment titré J’étais un Drôle de Loup-Garou), le personnage de Mark campé par l'ami de toujours de Michael London, Victor French (Monsieur Edwards dans La Petite Maison dans la Prairie), regarde un film de loup-garou qui n'est autre que l’œuvre de Gene Fowler Jr., êt s'adresse à Jonathan (Michael London), l'autre héros de la série, en lui disant que l'acteur lui ressemble beaucoup. Un clin d’œil, pour le coup, fort bienvenu...

1 commentaire:

  1. De I was a teenage werewolf à Harry Potter, en passant par Peur Bleue, le bizarroïde Wolf de Mike Nichols ou la comédie Teen Wolf, je n'ai pas encore vu de film vraiment fascinant sur le thème du loup-garou... Ce qui est étrange lorsqu'on songe que vampires et zombies sont des êtres fantastiques qui ont permis quelques belles réussites.

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