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samedi 10 juin 2017

Alien Rip Off : The Alien Factor de Don Dohler (1979) - ★★★★☆☆☆☆☆☆



Bien que The Alien Factor soit un rip off avéré de Alien, le Huitième Passager, le film de Don Dohler n'a en réalité que très peu de rapport avec l’œuvre de Ridley Scott. En dehors du titre, les deux films ne partagent en effet rien de commun en ce qui concerne leur scénario respectif. L'intrigue de The Alien Factor se situe sur notre bonne vieille planète Terre, dans une minuscule bourgade de l'Amérique profonde où des rednecks habillés de blousons de cuir et roulant en moto se font trucider les uns après les autres après qu'une météorite se soit écrasée vers quatre du matin au sommet d'une montagne enneigée à une distance d'environ quinze kilomètres. Le maire est sur les nerfs car un projet de complexe touristique d'une valeur de trente millions de dollars est prévu et devrait permettre à la ville d'engranger des millions de dollars de recette chaque année. Après cinq morts et deux témoignages apparaissant loufoques au shérif Jack Cinder et à son adjoint Pete, la ville reçoit la visite d'un certain Ben Zachary, un astronome spécialisé dans la recherches de vies extraterrestres. Épaulé par le maire Wicker, il part bientôt dans les montagnes afin de trouver la météorite qui s'est écrasée quelques jours auparavant. Mais ce que les deux hommes découvrent alors les stupéfait :
En fait de météorite, l'objet qui s'est écrasé aux abords de la ville est en réalité un vaisseau extraterrestre (note spéciale à l'attention du responsable des effets-spéciaux visuels qui s'est servi d'une technique de prise de vue vielle comme le monde pour faire croire que le vaisseau est immense). A ses côtés, le pilote de l'engin gravement blessé s’apprête à rendre l'âme. Mais avant de rendre son dernier souffle, l'extraterrestre communique mentalement avec Zachary qui apprend alors que les cinq habitants qui sont morts depuis la chute de l'engin sur terre ont été tués par trois autres créatures que le pilote du vaisseau avait recueilli et enfermé dans un champ d'isolement pour raison d'études zoologiques. Trois espèces humanoïdes différentes et particulièrement agressives. Dès leur retour dans le bureau du shérif, Le maire et Zachary insiste pour que les autorités participent à une chasse d'envergure devant permettre d'éliminer définitivement la menace représentée par les trois créatures...

Apparemment nanti de moyens peu confortables, The Alien Factor demeure pourtant une sympathique série B. Fauchée oui, mais intéressante pour plusieurs raisons. Si l'interprétation n'est souvent pas à la hauteur de nos attentes, on sent un véritable engagement de la part des acteurs. Bien que certains ne soient pas du tout à l'aise lorsqu'il s'agit de s'exprimer devant la caméra (Richard Dyszel dans le rôle du maire Wicker a bien du mal à paraître naturel), on s'amuse des péripéties un brin ringardes des personnages. La palme d'or revenant très certainement au personnage incarné par Tom Griffith, le shérif Cinder, la tête ornée d'une coiffure digne de certains personnages de soap opera. Apparemment peu inquiet de la tournure que prennent les événements, il ne pense pas un seul instant à lever le cul de sa chaise ou à alerter des autorités plus compétentes que lui en la matière. Les morts ont beau s'accumuler, le bonhomme demeure impassible. Quant à l'établissement censé être une représentation fidèle d'un hôpital où sont admis les morts et les blessés, le cinéaste a choisi une pitoyable alternative aux manques de moyens en recouvrant tous les murs du bâtiment de draps blancs. L'effet est... désastreux !
Enfin, les créatures ne sont pas en reste. D'abord, le pilote du vaisseau a le visage simiesque, est vêtu d'un survêtement de marque indéfinissable et son crâne et surmonté d'une perruque blond platine ridicule. Ensuite vient l'insecte géant, sorte de créature du lac noir protégé d'une solide carapace que l'ingénieux zachary combattra (et vaincra) à l'aide d'un haut-parleur à haute fréquence, les balles ne pouvant atteindre celle-ci. Puis c'est au tour du grand singe, sorte de Chewbacca de Prisunic monté sur des échasses (véridique!), et qui pour se défendre use de ses points. La dernière des créatures demeure invisible. Il s'agit en fait d'une sorte d'énergie se déplaçant dans les airs et tuant à l'aide d'ondes sonores particulièrement efficaces. L'originalité de The Alien Factor tient d'ailleurs dans ces 'profusions' de créatures toutes issues de civilisations et de planètes différentes. Malheureusement, le manque de moyen condamne le film de Don Dohler à errer dans les limbes obscures du genre nanar. Ce qui n'est pas forcément une tare en soit... A voir si l'on est pas trop gourmand en matière de mise en scène, d'interprétation, d'intrigue ou d'effets-spéciaux. A savoir qu'une suite a été réalisée vingt-trois ans plus tard...

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