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samedi 24 juin 2017

L'Aventure du Poséidon de Ronald Neame (1972) - ★★★★★★★☆☆☆



L'Aventure du Poséidon est un film catastrophe sur lequel se sont penchés plusieurs cinéastes depuis sa sortie en 1972 puisqu'après Ronald Neame, le producteur réalisateur Irwin Allen s'est chargé de mettre en scène la suite, Le Dernier Secret du Poséidon, en 1979. Il aura fallut ensuite attendre de nombreuses années avant que ne revienne sur le devant de la scène le scénario original inspiré du roman éponyme de Paul Gallico et écrit par Stirling Silliphant et Wendell Mayes. 2005 et 2006 furent donc les années du grand retour du paquebot non pas avec un remake, mais deux. Pour commencer, un téléfilm signé par John Putch, puis l'année suivante donc, un long-métrage cinéma réalisé par le cinéaste Wolfgang Petersen.
L'Aventure du Poséidon fut donc d'abord un film catastrophe réalisé par Ronald Neame, lequel revint sept ans plus tard avec un autre film du genre, Meteor. Produit par celui qui en réalisera la suite, L'Aventure du Poséidon a remporté ou a été nominé pour de nombreux Oscars dont celui de la meilleure actrice dans un second rôle pour Shelley Winters (laquelle sera également nominée au BAFTA et remportera le prix aux Golden Globe Award), les meilleurs effets visuels pour LB Abbott, la meilleure bande originale pour le compositeur John Williams (qui remportera un prix identique au Golden Globe Award), ou encore la meilleure photographie pour Harold E. Stine. Parmi les vingt-trois nominations à divers festivals, le film remporta en tout six prix.

L'un des principaux atouts du long-métrage de Ronald Neame demeure dans le prestigieux casting. Shelley Winters est donc présente, mais également Gene Hackman dans le rôle principal du prêtre (peu) orthodoxe, Ernest Borgnine dans celui de l'ancien flic époux d'une ancienne prostituée (Stella Stevens), Red Buttons en vieux garçon fort attachant, Roddy McDowall dans le rôle d'un employé de la compagnie, ou encore Leslie Nielsen dans le court rôle du commandant de bord, lequel disparaît malheureusement assez rapidement.
Le récit tourne autour du SS Poséidon dont le sort est déjà scellé puisqu'en route vers Athènes, il fait là sont dernier voyage. Accompagné d'un représentant du nouveau propriétaire du paquebot, le commandant Harrison n'a d'autre choix que de se plier à ses exigences. Alors, lorsque l'homme ordonne que le SS Poséïdon soit lancé à toute vitesse et ce malgré les conseils de Harrison qui apprend qu'un séisme de grande ampleur a été déclenché dans les fonds marins, c'est la catastrophe. Incapable d'éviter la vague de plusieurs dizaines de mètres qui se dirige vers eux, le paquebot tangue dangereusement et finit par se retourner. Dans l'immense salle à manger où fêtèrent des centaines de passagers le réveillon du Nouvel An quelques instants auparavant, c'est le choc. Deux groupes se forment très vite. D'un côté, ceux qui se rallient au commissaire de bord qui affirme que le mieux est de rester sur place et d'attendre les secours. De l'autre, les passagers qui préfèrent écouter le père Frank Scott lequel leur assure qu'en remontant vers la coque du navire, ils auront une chance de s'en sortir. Une dizaine de passagers décident de lui faire confiance, et c'est ainsi qu'ils vont tous ensemble tenter de trouver une issue...

Un autre atout que possède L'Aventure du Poséidon, c'est son cadre. Celui prestigieux, d'un immense bateau de croisière. Mais pas seulement, puisque ce qui fait la spécificité de ce film est le fait d'avoir créé pour l'occasion un environnent totalement inédit. La structure entière étant renversée, la longue et dangereuse route vers laquelle la dizaine de passager fonde tous ses espoirs donne au décors un visage assez particulier. En outre, les effets-spéciaux sont pour l'époque remarquables. On a droit à des décors surchauffés par des foyers d'incendies, des salles immenses dont la traversée est périlleuse, et même une salle entièrement noyée sous les eaux. Une eau qui ne cesse de gagner du terrain et qui rend certains passages difficiles dans de minuscules conduits, assez angoissants. On notera également la remarquable interprétation de tous. Du plus jeune interprète, Eric Shea, au plus âgé d'entre eux, Jack Albertson. Un excellent film catastrophe qui demeure quarante ans après sa sortie comme l'un des meilleurs représentants du genre...

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