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mercredi 16 août 2017

Shark Week de Christopher Ray (2012)



Renaud fait son grand retour au cinéma. A moins que... à moins qu'il ne s'agisse de son frère ? Ou d'un sosie ? En tout cas, un homme d'affaire riche, excentrique, et qui dans sa luxueuse demeure possède tout un panel de requins mangeurs d'hommes lui ressemble étonnamment. Requins bouledogues, requins bleus, requins-tigres qu'il conserve précieusement dans une cage sous-marine donnant directement vers une piscine. Après avoir fait enlever huit individus, il leur propose de participer à un jeu pour le moins inquiétant puisque chacun devra tenter de survivre et de s'échapper d'une île infestée de requins en tout genres. Enfin, sept d'entre eux puisque le premier meurt très vite, dévoré par une horde de requins.
Moi qui croyais que tout long-métrage commençait par un casting, une sélection rigoureuse, Shark Week est la preuve que l'on peut être mauvais, et même, TRES mauvais acteur et se retrouver devant la caméra. Ces sept là (comprendre les victimes de la folie du riche homme d'affaires en question) sont aussi expressifs qu'un banc de mérous. La greluche qui suit comme un toutou ce dernier n'est pas en reste. Merde quoi ! Le minimum syndical n'est pas respecté. A par peut-être la note d'humour visiblement involontaire et inhérente à la catastrophique interprétation de tous dans ce film enrobé d'effets-spéciaux comme d'habitude, datés d'une autre époque.

Renaud, enfin... Patrick Bergin campe un malade avec tout le talent qui le personnifie. Victor Newman (des Feux de l'Amour) et Channing Creighton Capwell (de Santa Barbara) ne sont pas loin. Shark Week est même pire que le plus mauvais des soap opera. Les interprètes tentent de nous convaincre que leurs craintes sont réelles en surjouant. C'est pathétique. On pourra toujours identifier cette œuvre déjà poussiéreuse, qui ne date pourtant que de 2012, comme une adaptation au cinéma (à la télévision?) de l'émission Koh Lanta, le réalisme des situations en moins et le spectacle beaucoup moins attrayant.

Répétez-vous mentalement ceci : « Shark Week n'est pas un film. Shark Week est une plaisanterie. Une brève de comptoir. La blague d'un mauvais comique qui ne percera jamais dans la profession ».

La tête trop lourde pour la garder un quelconque moment bien droite, Patrick Bergin est aussi crédible que pourrait l'être un fondamentaliste musulman s'envoyant un jambon-beurre durant la période du Ramadan. L'acteur (le mot fait rire) décrédibilise l’œuvre dans sa globalité, tout comme celle (Yancy Butler) qui le suit comme un toutou (mince, déjà dit!) de son regard d'héroïnomane assumée. Afin de donner un peu de consistance à un flan bien mou, l'auteur de cette... (bouse ? Merde ? Déflagration rectale? Cancer cinématographique ? Fistule numérique?)... chose ( ==> Christopher Ray <== c'est lui le responsable) tente de légitimer les actes du taré de service par la voie de la vengeance, les victimes ayant toutes été choisies pour une raison bien particulière.

Ce que l'on réalise après seulement une demi-heure, ça n'est pas que le scénario tienne uniquement sur un minuscule bout de papier, ni que les acteurs soient mauvais ou que le rythme soit si irrégulier. Non. Ce qui ruine véritablement cette œuvre déjà insignifiante, c'est encore et toujours la présence de Patrick Bergin. PATRICK BERGIN ! Beaucoup trop de moments lui sont consacrés. Chacune de ses « représentations » titille de manière désagréable notre glande pinéale comme le fond ces pages de pubs interminables qui charcutent les films passant à la télé sur telle ou telle chaîne comme par exemple... je ne sais pas moi... tiens : TF1 !
On ne sera pas surpris que Shark Week soit si mauvais. Déjà, la vague consacrée à ces squales avait déjà fait preuve d'un sens inné pour le mauvais, le nanar, la série Z. Mais lorsqu'encore on apprend que le film de Christopher Ray est produit par The Asylum, on comprend alors qu'il ne renouvellera pas le genre. A fuir... ou à voir... c'est selon...

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